
Table ronde en ligne: «Le défi d’être prof à distance»
Quelles sont les difficultés auxquelles les enseignants et les étudiants se heurtent en pleine pandémie de COVID-19? Comment faire face au choc violent causé par le coronavirus? Quelles démarches un professeur devrait-il entreprendre pour que les élèves se sentent à l’aise pendant un cours à distance? Comment humaniser les sessions en ligne et faciliter l’apprentissage? Pourquoi est-il nécessaire que chaque établissement scolaire adopte la politique de la protection de l’enfant? Toutes ces questions ont été débattues en long et en large lors d’une table ronde intitulée Le défi d’être prof à distance et organisée le 2 février par l’Antenne de Chisinau de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Le but de cette rencontre, qui a réuni des universitaires de Roumanie, République de Moldavie et Ukraine, a été de mieux comprendre les avantages et surtout les inconvénients d’ordre psychologique et social de l’enseignement en ligne à travers des experts (à citer Mme Bogdana Bursuc, psychologue clinicien et psychotérapeute et Mme Arina Zicu, facilitatrice et coordinatrice des programmes éducationnels au Centre d’Information et Documentation sur les droits de l’enfant), professeurs et étudiants.
Les participants représentant des universités membres de l’AUF (j’ai représenté l’Université d’Etat de Moldavie), y compris des responsables des CRUs, ont pu échanger sur des sujets liés aux instruments numériques utilisés dans le processus de l’enseignement à distance et aux problèmes rencontrés au cours de l’enseignement hybride. Les activités synchrones (exploitation des plateformes Zoom, Google Meet et Moodle) et celles asynchrones (Google Classroom), la motivation des étudiants et les petits secrets didactiques favorisant l’interaction et le travail collaboratif en classe virtuelle ont été également mis en discussion. On a essayé même de comprendre et d’analyser les motifs pour lesquels les jeunes refusent d’allumer la caméra et restent silencieux durant les sessions en ligne.
Merci à l’Antenne de Chisinau de l’AUF, à Smilja Gorčić, lectrice AUF, et à tous les intervenants!

