Le Lycée bilingue Gheorghe Asachi de Chisinau a organisé, le 23 mars, la 26ème édition de la Conférence « La parole aux jeunes chercheurs », connue déjà comme un puissant leitmotiv de la francophonie scientifique dans le préuniversitaire.
Dans mon message d’ouverture des travaux de la conférence j’ai évoqué trois aspects que je trouve essentiels :
1. L’importance d’enseigner la recherche aux élèves
Les sciences, surtout celles qui sont dispensées dans une langue étrangère, comme c’est le cas des classes bilingues, aident les apprenants à mieux comprendre le monde, favorisent la communication, les échanges et la collaboration, leur permettent de devenir des citoyens éclairés, stimulent leur créativité et les préparent aux études supérieures et à l’avenir.
2. L’avantage de faire de la recherche en français, qui, au-delà de son prestige et son universalité manifeste et reconnue, au-delà de sa rigueur et clarté, est une langue qui a un destin, une langue de la science, un idiome qui, pour les années à venir, restera sans doute une langue d’expression scientifique. Et c’est grâce aux jeunes que la langue de Blaise Pascal, de Louis Pasteur et celle de Marie Curie gardera sa place bien méritée dans la famille des sciences.
3. L’encouragement des élèves à participer à des événements scientifiques, mais également leur implication dans des projets de recherche, fait qui rend l’apprentissage plus attractif, enrichissant et élargit leur vision du monde.
La conférence scientifique annuelle « La parole aux jeunes chercheurs » s’articule autour des projets de recherches interdisciplinaires permettant aux élèves de valoriser et de développer davantage leurs compétences linguistiques, disciplinaires et pragmatiques.
Les partenaires de l’événement : Alliance Française de Moldavie et Bureau National de l’Agence Universitaire de la Francophonie en République de Moldavie.